En attendant la prochaine édition du SoBD, première semaine de décembre, la 11e édition de Formula Bula se déroulera du 22 au 24 septembre 2023, à une nouvelle adresse : Césure, 13 rue Santeuil Paris 5° (Métro ligne 7 Censier-Daubenton).
Toujours centrée sur l’édition alternative, elle proposera des expositions et des rencontres, en plus des stands d’éditeurs (La Cafetière, Cornélius, L’Articho, Tanibis, etc.). À noter que, je cite le communiqué de presse, « l’équipe de Formula Bula, se mue en rédaction et construit son édition 2023 sur un chemin de fer pour réaliser sa propre revue. Mais comme on aime faire tout de traviole, cette revue n’existe qu’à un seul exemplaire, sous la forme d’une grande exposition qui se lit collectivement, avec toujours quelqu’un derrière son épaule… »
Pour le 77e anniversaire du Journal de Tintin, les éditions du Lombard ont publié ce mois-ci un numéro spécial. Problème : il coûte 30 euros (ou plus exactement 29,90 euros), ce qui est prohibitif pour un produit de presse, indépendamment du fait de savoir si le ratio qualité/prix est ou non plus que correct. Ce qui distinguait jadis les journaux de bandes dessinées des albums, c’était justement leur prix modique qui leur permettait de toucher un public large, voire populaire. Le succès (probable vu la médiatisation) de ce numéro spécial ne dévaluera en rien ma remarque.
Une fois de plus, j’ai du retard dans ma lecture des Cahiers de la BD. Toujours intéressant (au sommaire du n°22 paru au printemps : Inker, Tronchet, Théodore Poussin, Bernard Joubert qui revient sur « l’affaire Vivès » – avec compétence, ce qui nous change des torrents d’âneries lues en fin d’année dernière – et un sujet comme souvent lié à un dessinateur publié au même moment par l’éditeur de la revue, cette fois : Poirier), mais toujours avec quelques inexactitudes (mineures) ou coquilles (amusantes). Vous pouvez donc noter que le fanzine d’Yves Frémion, Le Petit Mickey qui n’a pas peur des gros, était auto-édité et que ce n’est que dans un second temps qu’il a été repris par divers éditeurs. Et que René Dumont, c’est l’agronome et le premier candidat écologiste à une élection présidentielle française, le cinéaste, lui, a pour prénom Bruno.
Frédéric Poincelet n’est pas qu’un dessinateur de bande dessinée (ce qui ne serait pas un crime) et expose régulièrement ses œuvres à la Galerie Catherine Putman, près du Centre Pompidou, 40, rue Quincampoix 75004 Paris. Le Satan est visible jusqu’au 4 novembre 2023.