Quelques photos complémentaires du 47e Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Lewis Trondheim a produit énormément de livres, en tant que scénariste ou auteur complet. Surprise : la très bonne exposition qui lui était consacrée, et que j’ai omis de signaler le mois dernier, donnait à voir des planches inédites, issues de projets inaboutis pour lesquels il a pourtant dessiné un nombre considérable de pages. S’il était présent sur le lieu de son exposition lors de la visite présidentielle, il s’est également prêté, comme chaque année, à l’exercice de la dédicace sur le stand de L’Association.

Si les grandes rétrospectives sont particulièrement appréciables, le festival permet de découvrir, avec quelques années d’avance, les talents de demain.

Il y a toujours de belles découvertes à faire à l’exposition Jeunes Talents.

De même,  la Maison des auteurs expose chaque année quelques bribes de travaux de jeunes artistes, venus du monde entier, qu’elle accueille en résidence.

Certains ont déjà publié, comme Lucas Méthé dont l’un des livres faisait partie de la Sélection Officielle concourant pour les prix, ou comme l’Iranien Ahmad Mir dont je reproduis ci-dessous l’une des planches exposées.

Il y a bien évidemment un festival Off qui donne à voir, via des expositions ou les publications présentes sur les stands, autre chose que ce que les éditeurs traditionnels et même alternatifs peuvent proposer dans les deux grands espaces nommés « bulles ».

Egalement en marge du Festival, La Maison des Peuples ne reste jamais inactive.

Si les auteurs sont nombreux à se déplacer à Angoulême, les visiteurs ont également l’occasion, jamais soulignée, de rencontrer les éditeurs, généralement présents sur leur stand. Vous aurez probablement quelques difficultés à converser avec messieurs Dargaud, Dupuis ou Casterman, mais bien d’autres sont accessibles et avenants.

Notre éminent collaborateur, Renaud Chavanne, s’informant auprès d’Inès Accouche (Artforness) des dernières nouveautés en matière de bande dessinée tunisienne
Michel Jans (Editions Mosquito) en compagnie de Marc Wasterlain

Enfin, pour terminer, et pour répondre à la promesse faite dans mon billet précédent, Jean-Pierre Mercier, commissaire de la très belle exposition « Dans la tête de Pierre Christin », a bien voulu « m’éclairer » sur les raisons de plonger l’exposition dans la pénombre, comme c’est bien souvent le cas.  « C’est un choix des scénographes qui concrétise une demande plus ou moins formulée par Pierre Christin (sa première proposition l’évoquait en termes vagues). Par ailleurs, ça permet de mieux contrôler les niveaux d’éclairage sur les originaux, qui est une contrainte forte. »