Le prochain Prix Papiers Nickelés–SoBD récompensant le meilleur ouvrage sur la bande dessinée et le patrimoine graphique sera décerné le samedi 9 décembre à 17H30, halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple, Paris, pendant le SoBD.
Les livres nommés cette année sont :
Case, strip, action ! d’Alain Boillat, Marine Borel, Raphaël Oesterlé et Françoise Revaz, chez In Folio.
Hermann, l’encre noire du sanglier des Ardennes de Philippe Tomblaine, chez PLG.
Images populaires d’André et Marie-Thérèse Jammes, chez Les Cendres.
Jean Frisano, une vie d’artiste de Philippe Fadde, Thomas et Sylvia Frisano, chez Neofelis.
Krollebitches, souvenirs même pas en bande dessinée de Jean-Christophe Menu aux Impressions nouvelles.
Le monde selon Topor. Collectif, édité par la BNF et Les Cahiers dessinés.
Le statut culturel de la bande dessinée, ambiguïtés et évolutions, direction Stéphanie Delneste, Ahmed Maaheen, Jean-Louis Tilleuil, chez Academia.
Mangasia, de Paul Gravett, chez Hors Collection.
Mickey Mouse : icône du Rêve Américain de Gary Apgar, traduit aux Éditions Gléna.
Noirs desseins de Philippe Aurousseau, aux Éditions de l’Oncle Archibald.
Pulp Science Fiction, aux origines de la Science-Fiction de Jean-Yves Freyburger chez Black Coat Press.
Shoah et Bande dessinée : le dessin au service de la mémoire, direction Didier Pasamonik et Joël Kotek, chez Denoël Graphic.
Plus d’information sur http://www.sobd2017.com
Le Festival International de la Bande Dessinée a dévoilé jeudi 30 novembre les 70 titres de la compétition officielle 2018, répartis dans 4 sélections : Officielle, Jeunesse, Patrimoine et Polar SNCF. Comme d’habitude, les petites structures éditoriales ont été privilégiées mais je rappelle toutefois que Stéphane Beaujean, le directeur artistique de la manifestation et membre des deux comités de sélection (la jeunesse ayant le sien propre) revendique se baser sur le seul critère qualitatif, à l’exclusion de tous les autres. Cela n’invalide pas pour autant la critique mais relativise d’avance toute déploration quant à la sous-représentation des Grands éditeurs, des Femmes, des Gays, des Noirs, des Handicapés, des Japonais et des Jeunes de banlieue.
La liste des livres est un peu longue pour être publiée in extenso : elle est disponible sur le site http://www.bdangouleme.com/1228,selection-officielle?id_selection=40
Ce même jour, et en ce même lieu, la salle Henri Langlois de la Cinémathèque Française, le Prix René Goscinny du meilleur scénariste était remis à Jean Harambat pour Opération Copperhead, publié chez Dargaud (par ailleurs présent dans la sélection officielle du FIBD).
José-Louis Bocquet qui est membre de ce jury a reçu pour sa part le Prix Jacques Lob du scénario, lors du Festival de Blois en novembre dernier (Voir photo © Claire Bouilhac).
(On pourra se reporter au long entretien avec José-Louis Bocquet dans le n°1 de Bananas. Quant à Jacques Lob, il en sera question dans le prochain numéro avec une étude sur Les Mange Bitume, récit publié jadis dans l’hebdomadaire Pilote.)
Comme chaque année, les titres retenus pour la Sélection Officielle du FIBD ont été publiés entre le 1er décembre et le 30 novembre. En publiant son The Haunt of Fear, tome 2, le 30 novembre, Akileos se condamne à ne figurer ni dans la présente sélection, ni dans la suivante. C’est pourtant typiquement un livre qui pourrait concourir dans la Sélection Patrimoine. The Haunt of Fear fait partie de ces EC Comics publiés aux USA dans les années 1950 qui faisaient la part belle à l’horreur, la science-fiction et le crime, horrifiant éducateurs et censeurs. De très grands dessinateurs ont participé à ces courtes histoires, en particulier Jack Davis qui, si j’ai bien compté, en signe 8 dans le présent volume. Akileos poursuit donc sur sa lancée en exhumant ces histoires horribles mais réjouissantes qu’il est difficile de lire au premier degré, après avoir précédemment sorti d’autres titres comme Weird Science, Shock SuspenStories, Tales from the Crypt.
The Haunt of Fear tome 2, 208 pages, Noir et blanc, 27 €.