Jusqu’au 23 octobre 2021, la Galerie Barbier met en ligne une exposition virtuelle consacrée au dessinateur-cinéphile Blutch, avec des planches originales de Vitesse moderne, La Volupté et La Beauté.
https://www.galeriebarbier.com/
Dans le prochain numéro de Bananas, le 14e, à paraître mi-février 2022, nous reviendrons sur ce formidable livre qu’est La Volupté.
A mesure que le virus recule (jusqu’à la prochaine vague ?), les festivals font leur retour. Formula Bula a tenu sa 9e édition du 23 au 26 septembre, avec notamment une exposition consacrée à Nikita Mandryka, sujet par ailleurs d’une rencontre-hommage avec Jean-Pierre Dionnet, qu’on ne présente plus, et Clément Paurd, commissaire d’une autre exposition consacrée au créateur du Concombre Masqué au Head [Haute Ecole d’Art et de Design] Genève. C’est d’ailleurs en ce même lieu que le dessinateur avait reçu le Prix Rodolphe Töpffer 2019.
Il est un peu tard pour assister à la rencontre mais l’exposition Formula Bula est encore visible jusqu’au samedi 23 octobre à la médiathèque Françoise Sagan, pas très facile à trouver, même en connaissant l’adresse : 8 rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris.
Autre festival, Quai des Bulles, à Saint-Malo qui fêtera son 40e anniversaire du 29 octobre au premier novembre, avec des expositions consacrées aux éditions Misma et à Emmanuel Reuzé et Pénélope Bagieu (entre autres choses).
http://festival.quaidesbulles.com/
Le 38e bd BOUM du 19 au 21 novembre à Blois, présidé cette année par Posy Simmonds, présentera une exposition collective d’auteurs venus d’horizons (géo)graphiques différents – dont Edmond Baudoin, lui aussi présent dans le prochain Bananas – intitulée : « Plaidoyer pour les histoires en forme de champ de blé et de flamme d’allumette soufrée ».
De quoi patienter en attendant le prochain SoBD, premier week-end de décembre à Paris, toujours prévu avec Willem en invité d’honneur.
On ne sait plus où donner de la tête ni du portefeuille devant l’avalanche sans fin de livres passionnants. La crainte, c’est que cette production semble s’adresser à un public de plus en plus restreint et de moins en moins populaire. Heureusement, de nombreux titres « commerciaux » parviennent encore à toucher un public plus varié sans rogner sur le niveau de qualité. Même la BD porno, nous annonce le n°16 des Cahiers de la BD, voit ses nouvelles tendances tourner le dos à la facilité et à la vulgarité.
En ces temps troublés, aucun dessinateur ne semble donc avoir de problèmes d’inspiration. Surtout pas Zep qui déclarait dans un entretien paru dans le Ouest-France des 25 et 26 septembre : « La page blanche, c’est un fantasme, ça n’existe pas. J’ai plutôt trop d’idées, et ce qui est compliqué, c’est de les trier. »