Ah ben bravo ! Le numéro 10 commence bien, avec une méga-coquille au début de l’éditorial de Renaud Chavanne. Non, ce numéro ne paraît pas début 2017 comme c’est écrit mais début 2018. Et donc, douze années séparent 2006 (date du n°1 de l’actuelle formule de Bananas) de 2018. Ce monsieur Chavanne a l’air d’être un homme de lettre plutôt fâché avec les chiffres. Et le rédacteur en chef, il ne relit jamais les textes qu’il publie ? Et la correctrice, ne mériterait-elle pas une retenue sur salaire pour faute professionnelle ? Bon d’accord, ça va pas être facile, vu qu’elle est bénévole…
D’un autre côté, il faut bien admettre que « Dix numéros. Dix ans », ça sonne mieux que « Dix numéros. Douze ans. » A l’air des faiques niouses, certains vont se demander pourquoi faire autant de foin pour si peu. D’autant que les lecteurs auront rectifiés d’eux-mêmes. Mais avouez que ça fait désordre…
J’en profite pour ajouter ici un extrait de case qui aurait dû compléter l’illustration n°2 de l’article de Pierre-Gilles Pélissier sur Les Mange-Bitume et corriger une autre coquille qui risque de passer plus inaperçue : dans un renvoi du 1er article, le nom de Martine Berthelemy a été écorché. Pour une fois que l’on ne fait pas comme si Claire Bretécher avait été la toute première dessinatrice de bande dessinée, ce n’est vraiment pas de chance.
Un éditeur sérieux n’aurait pas hésité à pilonner cette édition fautive mais il faut croire qu’à Bananas, l’appât du gain supplante l’exigence. La seule solution reste donc d’épuiser rapidement ce tirage et de proposer ensuite une version corrigée. N’hésitez donc pas à inciter vos enfants, parents, neveux, nièces, cousins, cousines, veaux, vaches, cochons, couvées à acheter ce numéro défectueux. Je vous en remercie par avance et vous assure une vigilance accrue à l’occasion de notre 20e anniversaire. Ne vous méprenez pas, il va venir d’autant plus vite que sur les dix années qui le séparent de notre 10e anniversaire, deux sont déjà écoulées.