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Je viens de me livrer à une petite expérience pour tester mon intérêt pour la bande dessinée contemporaine. A partir des périodiques traitant l’actualité que j’avais sous la main (à savoir Zoo n°63 de janvier-février, Canal BD Magazine n°112 de février-mars et dBD n°111 de mars) et de leurs notes de lectures, j’ai comptabilisé les livres que j’avais spontanément envie de lire et de ne pas lire.

Résultat (arrondi) : dBD m’a donné envie de découvrir 40% des livres, Zoo 50% et Canal BD Magazine 75%.

Je précise que je n’ai pas nécessairement lu toutes les notes de lecture, le nom de l’auteur suffisant parfois à motiver mes envies, et rappelle que dBD est le seul à paraître chaque mois, outre le fait qu’il est celui qui traite du plus gros nombre de titres dans chaque numéro. Sa sélection s’étendant à des titres que l’on va dire moins indispensables est donc celle qui, très logiquement, emporte le moins mon adhésion.

Je précise en outre que j’ai exclu de mon panel, les titres de la sélection officielle du dernier Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême commentés par Zoo. S’agissant d’une partie de l’échantillon couvrant une année complète, sa sélectivité, donc sa qualité, ne pouvant que fausser l’expérience. (Si j’ai des critiques à adresser aux sélectionneurs du FIBD, elles portent moins sur les titres retenus que sur ceux qui sont oubliés).

Cette expérience ne préjuge en rien de la qualité des livres : certains de ceux que j’ai retenus sont peut-être mauvais, d’autres non retenus peut-être bons. Sa seule utilité est d’évaluer grossièrement mon désir de lecture. Même si je devais retenir l’hypothèse (exagérée) que pas un seul des titres non chroniqués ne m’aurait plu spontanément, du moins pour ceux  qui concerne les éditeurs mainstream, j’avoue être fort étonné de l’étendue de mes envies.

Pour mémoire, je recommande la lecture des entretiens avec Lorenzo Mattotti dans dBD, Guillaume Bouzard dans Canal BD Magazine et Stéphane Beaujean, le directeur artistique du FIBD, dans Zoo.

Je signale par ailleurs que le n°51 de Papiers Nickelés (4e trimestre 2016) publie, comme dans les cinquante numéros précédents, des articles très variés et très bien illustrés sur l’image populaire. Dans ce numéro : Raylambert, les couvertures dessinées des premiers Pariscope, l’Atomas (de Pellos) et son énigme, Cécilia Capuana (qui collabora à Ah ! Nana !), un commentaire sur une couverture de livre d’André Oulié (qui dessina longtemps les aventures de Zorro), la mort de Caran d’Ache, René Caillé et même Rembrandt.

PAPIERS NICKELES 51

Côté création, Les Requins Marteaux lancent Club Articho, sous la houlette de Chamo et Yassine, destiné aux lecteurs ayant un âge mental compris entre 7 et 13 ans (ce qui me paraît une limite haute). La revue est un mode de publication parfait pour ce type de bande dessinée qui nécessite des récits de format court et une consommation à petite dose. A déconseiller fortement à ceux qui ne jurent que par Milton Caniff et Jirô Taniguchi.

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