Julie Doucet, Grand Prix de la ville d’Angoulême 2022, était l’invitée de l’émission de France-Culture Par les temps qui courent le 22 mars dernier.

« Quand j’ai commencé la bande dessinée, m’utiliser comme véhicule de narration m’est venu naturellement. Je devais me dessiner, sinon cela ne faisait pas sens, et à ce moment-là je ne me voyais pas apparaître autrement. Par la suite, je me suis interprétée à toutes les sauces. »

« Au tout début, quand je faisais les fanzines, je ne pensais pas être publiée. J’en imprimais 50 exemplaires, que je distribuais. En fait, je dessinais beaucoup pour moi, pour me faire rigoler : c’était une forme de thérapie. La bande dessinée était un exutoire pour ne pas être invisible. J’étais très timide, et le dessin était une façon de m’exprimer qui était à ma portée. »

L’émission est réécoutable sur le site de France-Culture.

https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/julie-doucet-dessiner-a-ete-mon-exutoire-pour-ne-pas-etre-invisible

Cette année, pas de photos du Festival d’Angoulême sur ce blog, car je n’y ai pas mis les pieds, ce qui m’a évité d’y attraper le Covid. Denis Bajram qui l’a eu, comme Valérie Mangin, écrit sur son blog à la date du 31 mars qu’il est encore très fatigué 11 jours après et qu’il est bien décidé à ne plus se rendre en festival « tant que la pandémie battra son plein ». La mascotte du Festival dessinée par Lewis Trondheim avait été plus prudente.

https://www.bajram.com/blog/

Sur ce même blog, Denis Bajram annonce s’être remis à travailler sur le 4e volume d’Universal War two, plus de 5 ans après la parution du 3e volume. Autre bonne nouvelle : la réédition du Journal de Fabrice Neaud chez Delcourt et la parution d’un nouveau volume pour l’année prochaine.

Deux premiers volumes sont annoncés pour le 13 avril sur le site de l’éditeur (Journal 1&2 et Journal 3).

Zéphyr

Dans le Hop ! n° 166, je découvre (avec retard) l’existence d’un site consacré à Pierre Brochard pour célébrer le centenaire de sa naissance en 1921. La revue avait consacré son n° 159 (aujourd’hui épuisé) à ce grand dessinateur classique, fidèle collaborateur des éditions Fleurus, très mésestimé faute d’avoir travaillé de manière durable pour Tintin et Pilote.

https://www.pierre-brochard.fr/